par Mariagrazia Sinibaldi – de Gatineau (Canada)

Mariagrazia poursuit son “reportage” du Canada en racontant sa visite à une maison-musée du pain. Dans la photo, elle est en compagnie du gentleman en habit d’époque qui lui a fourni des informations détaillées, après l’avoir accueillie avec le baise-main de coutume. Cet article il etait traduit par le professeur Sergio Angelo Picchioni qui a contribué aussi à la publication de “È come vivere ancora”, premier livre par Mariagrazia Sinibaldi, édité par la présidente de la Association Donne della realtà, Paola Ciccioli
Dans ce pays où est sur une échelle grandiose, des rivières aux arbres dans les rues, aux parcs où jouent les enfants et les adultes, où d’espace disponible il y a en a tant, enfin vraiment beaucoup, où même les maisons qui ressemblent à de minuscules contiennent de grandes choses: réfrigérateurs, machines à laver, bouilloires, chambres et cuisines qui son véritables cuisines, salles de bains immenses (et voilà notre bains tellement peu spacieux). Dans ce pays où le supermarché à la taille d’une usine automobile, où les machines sont presque toujours SUV, dans ce pays, je l’ai dit, il y á un moulin qui moud le blé encore avec des roués en granit. Les annexes sont la maison de maître (1850), maintenant un musée, et une boulangerie avec une infinie qualité de pain, où un vieil homme barbu aimablement vend du pain et de la farine à moulin.
E il vous vend combien vous en voulez, de la farine: une livre, cinq livres, une demi livre, 20 livres: et il la prépare à la façon dont vous voulez: farine blanche (on dirait double zéro), ou avec quelques cuillères de son, (desservant pour faire des gâteaux spéciaux), soit moitié et moitié, et avec ça il pétrit le pain de blé entier, et si vous voulez plus intégrale il ajoute du son, comme vous voulez, à votre guise.
Il se déplace des gens de miles autour pour faire ses courses ici, à Saint-Roch-des-Aulnaies, petit bijoux dispersé dans les bois, avec le flux d’un petit cours d’eaux aux rives ombragées qui met en mouvement les roues du moulin. Car ici, dans ce pays très moderne, les gens font aussi le pain dans la maison. Et après d’immenses étendues de blé encore verts à la moitié de Juin, après les plantations de maïs qui atteignent l’horizon, l’œil se repose e l’âme trouve sa paix. Oh mon Dieu, pas d’exagération, mais, vraiment, c’est un endroit calme. Nous avons demandé, mon ami canadien Stéphane et moi, de visiter le musée de la maison; il nous a dit que le musée ouvrirait á 11 h. et que si nous voulions nous pouvions, en attendant, faire un tour dans le jardin, le jardin de roses, et les fleurs et les pelouses disposées à la façon française. Le billet coûte 10 dollar (8 pur moi, honneur à la vieillesse) et on pouvait l’acheter là, mais où? Il y n’y avait aucune guérite, ou un petit bâtiment, quelque chose qui ressemblait un guichet. «Là-bas, là-bas», a insisté le vieil homme à la barbe. Et enfin, bien caché des regards indiscrets, on a vu l’entrée de la billetterie. Après une promenade dans le magnifique jardin à la façon française, nous nous somme présenté, et tout de suite il est venu à nous rencontrer, tout á fait cérémonieux, le vieil homme de la boulangerie, habillé de gentilhomme du XIXe siècle: il serait notre guide. Il a tout expliqué pour nous, en parlant à la première personne, comme s’il avait été le maître de la maison : «depuis que JE suis arrivé J’ai fait ça, MA femme a fait autre chose, MON fils étudie, NOTRE table est dressée pour un dîner de gala, les hommes d’une part, les dames de l’autre en fait, les hommes aiment parler politique, et les dames aiment à parler des enfants où de la dentelle».
Enfin – moi, Mariagrazia, je me dis – une explication précise, vraiment comme il faut. Nous sommes allés visiter le moulin. J’aurais préféré de ne le pas le faire parce que j’ai découvert que les roues de granit sont entraînées par un moteur électrique. D’accord, mais les moulins enfin sont vraiment granit. Nous sommes retournés à la billetterie: le monsieur habillé comme un gentleman est entré, on m’a laissé de côté, mais noblement je lui ai serré la main pour le saluer. Le monsieur, il s’est prosterné e m’a fait le baisemain.
Mais brusquement la porte s’est fermée sur nos mains conjointes et, lâchement, nous a séparé.
(Traduction en français par Sergio Angelo Picchioni
Collaboration de Luca Bartolommei)
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AGGIORNATO IL 3 MARZO 2017